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Histogramme sur un étalonnage vidéo

Les secrets de l’étalonnage vidéo : Techniques et astuces essentielles

Table des matières

Les secrets de l’étalonnage vidéo : Techniques et astuces essentielles

 

L’étalonnage vidéo est l’art de changer la couleur et la luminosité d’une série de plans pour leur donner une cohérence visuelle et temporelle. 

Ces outils sont l’histogramme, la parade RVB, la waveform et le vectorscope.

 

L’HISTOGRAMME

L’histogramme est une courbe permettant de visualiser l’exposition de notre vidéo. 

A gauche les tons foncés avec le noir pur à 0, à droite les tons clairs avec le blanc pur  à 255. L’axe vertical indique le nombre de pixel présent à l’image pour chacune de 256 valeurs de luminosité.

 

Une image sous-exposée aura un histogramme concentré sur la gauche.

Une image sur exposée aura des pics sur la droite, au niveau des tons clairs.

Ces deux cas de figure sont généralement très négatifs car avoir beaucoup de pixels noir ou blancs signifie une perte d’information, et donc de détails. 

En ajustant les curseurs de luminosité et de contraste, l’étalonneur peut redistribuer les valeurs présentes dans l’histogramme pour créer une image harmonieuse et détaillée, où chaque élément de la scène est exposée correctement.

 

LA PARADE RVB 

Le mode Parade RVB offre une visualisation pour chaque canal de couleur (rouge, vert et bleu). Cela permet à l’étalonneur de détecter et de corriger les déséquilibres et d’établir une balance des blancs neutre. 

 

(Ici un exemple de parade déséquilibrée ayant trop de vert et trop peu de bleu).

 

Imaginons un dialogue au cours duquel douze plans s’enchaînent en plein centre-ville de Toulouse. Il y aura une unité temporelle au regard de la diégèse mais chaque plan sera filmé à un moment différent de la journée, si ce n’est de la semaine ou du mois !

Cela signifie des changements de luminosité, de teinte, de température et de météo.

Ces variations peuvent être très compliquées à appréhender, même pour une équipe professionnelle (raison pour laquelle de nombreux studios de production construisent l’intégralité de leurs décors en intérieur, dans un environnement de travail stable et contrôlable). 

En ajustant les niveaux de chaque couleur, l’étalonneur peut non seulement corriger les disparités entre les plans mais aussi établir une atmosphère spécifique ou un style visuel désiré pour le film. 

 

LA WAVEFORM 

La Waveform est un autre outil indispensable à l’étalonnage, fournissant une représentation graphique de la luminosité à travers l’image. Contrairement à l’histogramme qui montre une distribution globale des luminosités, la Waveform détaille la répartition verticale de ces luminosités dans le cadre. 

Cela permet aux étalonneurs de s’assurer que chaque zone de l’image est correctement exposée, évitant ainsi les zones trop sombres ou brûlées qui pourraient nuire à la qualité de l’image. 

 

LE VECTORSCOPE 

Le Vecteurscope est le dernier outil majeur dans l’arsenal de l’étalonneur vidéo. 

Il est utilisé pour mesurer la saturation et la teinte des couleurs dans une image. Grâce au Vectorscope, on peut s’assurer que les couleurs de peau paraissent naturelles et que les couleurs globales du film correspondent aux intentions artistiques. 

Cet outil est particulièrement utile pour maintenir une cohérence chromatique tout au long du film, un aspect fondamental pour l’immersion du spectateur.

CONCLUSION 

L’étalonnage vidéo est une étape essentielle de la post-production

Il faut un œil expert et une maîtrise de nombreux outils pour unifier une œuvre composée de multiples éléments disparates. Que ce soit pour corriger des défauts de prise de vue, ajuster l’atmosphère d’une scène, ou simplement pour s’assurer que le film soit visuellement plaisant, l’étalonnage contribue de manière significative à la qualité finale du Film.


Grâce à des outils comme l’histogramme, la Parade RVB, la Waveform et le Vecteurscope, les professionnels de l’étalonnage ont les moyens de transformer des images brutes en une histoire visuelle cohérente et captivante, essentielle pour engager le spectateur dans l’univers du réalisateur.